L'échec scolaire semble affecter davantage les jeunes filles que les jeunes garçons, d'après ce que des chercheurs américains ont déclaré mardi, en conclusion d'une étude sur le sujet.

Ils ont déclaré que les jeunes adolescentes qui sont renvoyées, suspendues ou abandonnent le lycée avant d'avoir passé leur diplôme étaient plus susceptibles d'entrer en dépression avant 21 ans que les jeunes garçons subissant des expériences similaires.

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« Pour les jeunes filles, les implications de l'échec scolaire sont plus importantes » a déclaré Carolyn McCarty, chercheur à l'Université de Washington dont l'étude a été publiée dans le Journal of Adolescent Health.

« Nous savons déjà que l'échec scolaire conduit à plus de pauvreté, à des taux plus élevés d'assistance publique et à des taux plus faibles de stabilité d'emploi. Et cette étude nous montre que l'échec scolaire à des implications sur la santé mentale des jeunes filles » a indiqué Carolyn McCarty.

L'étude était basée sur des données provenant de plus de 800 individus à Seattle dans l'état de Washington aux Etats-Unis et comprenait des individus provenant de 18 écoles dans les voisinages à haut taux de criminalité.

Le groupe a été divisé par sexe et près de la moitié des individus étaient blancs, 24% noirs et 21% asiatiques.

Dans l'ensemble, 45% des jeunes filles et 68% des jeunes garçons participant à l'étude ont connu un échec majeur à l'école, mais 22% des jeunes filles sont entrées dans une phase de dépression pour 17% des jeunes garçons.

« Ce paradoxe du sexe montre qu'alors que l'échec scolaire est plus fréquent chez les garçons, il semble avoir des conséquences plus graves chez les jeunes filles » a indiqué Carolyn McCarthy.