Selon le site du Nouvel Observateur, une femme originaire de la banlieue parisienne, de Gennevilliers, une ville des Hauts-de-Seine à seulement 5 km du c'ur de Paris, aurait contracté le virus du chikungunya. Cette femme aurait contracté le virus sans avoir quitté la métropole depuis plusieurs mois, ce qui serait une première pour la région parisienne.

Pour le ministère de la santé et l'institut de veille sanitaire (InVS), ce cas « indigène » en région parisienne n'a pas été consigné. Cette annonce fait suite à la récente annonce de la ministre de la santé Roselyne Bachelot sur le renforcement du plan de surveillance contre le risque de survenue d'une épidémie de chikungunya en France métropolitaine, il y a quelques jours.

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Alors que quatre départements du sud-est de la France (Alpes-Maritimes, Var, Haute-Corse, Corse-du-Sud) sont des endroits potentiels pour une épidémie possible du chikungunya, la région parisienne pourrait donc être également concernée si cette malade atteinte par le virus du chikungunya était confirmé.

Selon l'InVS, il n'y a pas eu de cas de chikungunya en France métropolitaine depuis le début de cette année, mais le risque est toujours là, surtout avec l'importation potentielle du virus de l'île de la Réunion. Chaque année, près de 300 000 touristes métropolitains se rendent à la Réunion, la quantification des cas importés de chikungunya étant un élément nécessaire à l'évaluation du risque potentiel de transmission autochtone en métropole.

Au 31 janvier 2007, 898 cas importés de personnes atteintes du chikungunya en France métropolitaine ont été identifiés à partir des données fournies par les laboratoires. La plupart des cas se situe dans les départements de Paris, du Val de Marne, des Bouches du Rhône, de la Gironde et du Rhône.

Sur décision du Ministre de la Santé, le chikungunya et la dengue ont été inscrits sur la liste des maladies à déclaration obligatoire le 7 juillet 2006.