Les chercheurs ont signalé dimanche qu'ils avaient analysé les tissus des cancers du poumons de 442 individus pour confirmer que la mesure de l'activité de certains gènes pouvait aider à prévoir de manière anticipée quels cas seraient les plus mortels et lesquels pourraient être les mieux traités.

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Savoir si une personne a une tumeur agressive 'qui est susceptible de se propager rapidement et de manière incontrôlable au-delà des poumons- est très important pour déterminer le type de traitement nécessaire.

Les chercheurs disent que comprendre l'activité des gènes, ainsi que prendre en compte les facteurs cliniques tels que l'âge, le sexe et le niveau de développement de la tumeur d'un patient, pourraient les aider à établir un meilleur pronostic sur l'agressivité d'un cancer du poumon.

Les médecins souhaitent mettre au point des manières fiables de déterminer le degré d'agressivité d'une tumeur chez un patient dès les premières étapes d'un cancer du poumon.

Certains patients ont des tumeurs agressives qui pourraient nécessiter des traitements onéreux, tandis que d'autres présentent des tumeurs moins invasives qui pourraient être capables d'éviter de tels traitements.

« Nous espérons qu'en étudiant l'activité de gènes spécifiques, cela nous donnera un aperçu de l'agressivité de cette tumeur » a déclaré David Beer de l'Université du Michigan, qui a participé à l'étude, publiée dans le journal Nature Medicine.

Le cancer du poumon est la principale cause de décès liés à un cancer chez les hommes dans le monde, et la seconde cause de décès liés à un cancer chez les femmes, avec environ 975000 hommes et 376000 femmes qui en meurent chaque année, d'après l' American Cancer Society.

Des 22000 gènes suivies dans l'étude, David Beer a indiqué que l'activité de plusieurs « centaines » de ces gènes était impliquée dans la prévision de l'agressivité d'une tumeur.