D'après une étude mondiale sur cinq continents relative aux taux de survie après la survenue d'un cancer, une étude intitulée CONCORD, la France est l'un des pays où les malades atteints de certains cancers ont les meilleures chances de survie, cinq ans après le diagnostic de la maladie.

Le taux de survie après le dépistage d'un premier cancer parmi les plus courants (cancer du sein, cancer de la prostate, ou du rectum) change considérablement entre les pays. Selon les résultats de l'étude CONCORD publiée par la revue britannique The Lancet Oncology, menée par Michel P. Coleman (London School of Hygiene and Tropical Medicine) et John L. Young (Emory University, Atlanta), sur l'estimation du taux de survie chez 1,9 millions d'adultes, âgé de 15 à 99 ans), diagnostiqués avec un premier cancer du sein, du rectum, ou de la prostate entre 1990 et 1994, celui-ci varie considérablement entre les 31 pays étudiés.

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La variation globale du taux de survie après un cancer est en effet très importante. Le taux de survie à 5 ans après un cancer du sein, du rectum, ou de la prostate, sera beaucoup plus élevé en Amérique du Nord, en Australie, au Japon et en Europe du Nord, Occidentale et du Sud par rapport à l'Algérie, au Brésil et à l'Europe de l'Est.

En terme de taux de survie, la France arrive en première et en cinquième place pour le cancer colorectal, en sixième position pour le cancer de la prostate et en septième position pour le cancer du sein. De plus, en ce qui concerne les Etats-Unis, l'étude montre aussi de fortes disparités entre les taux de survie des Noirs par rapport aux Blancs. La population noire ayant le moins de chance de survivre à l'une de ces trois maladies.