Cependant, la compagnie a déclaré qu'elle continuerait à commercialiser ses médicaments anti-sida, ainsi que les diagnostics moléculaires du VIH et d'autres traitements pour des maladies qui affectent souvent les malades du sida.

En 2007, trois médicaments anti-sida du laboratoire Roche, le Fuzeon, le Viracept et l'Invirase, n'avaient rapporté que 157 millions de dollars (en vente), ne donnant à la compagnie qu'une petite part des ventes mondiales par rapport aux ventes de ses condurrents, à savoir Bristol-Myers Squibb, Gilead et GlaxoSmithKline.

Ainsi, le laboratoire Roche a interrompu ses recherches sur les médicaments contre le VIH du sida notamment en raison des résultats décevants des essais cliniques, mais sans doute également parce que ce secteur n'est pas assez rentable pour la compagnie.

« Dans les cinq à six ans à venir, nous ne voyons pas de thérapie qui apporte une amélioration aux thérapies déjà existantes », a précisé la porte-parole du laboratoire.