La sécurité sociale rembourse depuis le mardi 8 juillet 2008 un nouveau vaccin contre le cancer du col de l'utérus, fabriqué par le laboratoire GlaxoSmithKline et commercialisé sous le nom de Cervarix.

Le Cervarix est recommandé dès l'âge de 14 ans et nécessite trois injections pour être efficace.

Ce vaccin est indiqué pour prévenir les lésions précancéreuses de haut grade et du cancer du col de l'utérus dus aux papillomavirus (HPV) de types 16 et 18, qui sont à l'origine de plus de 70 % des cas de cancers du col dans le monde.

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Le cancer du col de l'utérus est lié à une infection par un virus de la famille des papillomavirus, le Papillomavirus humain, qui se transmet essentiellement par voie sexuelle. Le virus du papillome humain est un virus à ADN faisant partie de la famille des Papovaviridae. Il est responsable des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes.

Le cancer du col de l'utérus est le deuxième type de cancer le plus fréquent chez les femmes, après le cancer du sein.

D'après Wikipédia, le cancer du col de l'utérus est aussi la première cause de mortalité par cancer chez la femme dans de nombreux pays du tiers monde et représente 20 à 30% des cancers de la femme dans ces pays contre 4 à 6% des cancers féminins en Amérique du nord et Europe.

Il représente la seconde cause la plus fréquente de cancers féminins dans le monde avec près de 500 000 nouveaux cas annuels. Il est responsable de près de 270 000 décès annuels, dont plus des trois quarts dans les pays du tiers monde.

Le cancer du col de l'utérus tuerait environ un millier de femmes en France chaque année.

D'après un communiqué de presse du laboratoire GlaxoSmithKline, le vaccin Cervarix a déjà prouvé son efficacité lors d'essais cliniques et depuis son introduction sur le marché européen en septembre 2007.

Le Cervarix se présente sous forme d'injections de seringues pré-remplies. Il est désormais remboursé à 65 % par la Sécurité Sociale avec un prix de 111,82 euros la dose.

Aujourd'hui et malgré le vaccin, le dépistage régulier reste le moyen le plus sûr de lutter contre ce cancer. Ce dépistage des lésions précancéreuses est possible grâce à la pratique du frottis de dépistage. La découverte des lésions précancéreuses permet un traitement assurant une guérison de la patiente avec un très faible taux de récidive.