Le yoga et la méditation agiraient sur les gênes responsables du stress. Selon les résultats d'une étude menée aux Etats-Unis, les techniques de relaxation qui mettent le corps au repos, comme le yoga et la méditation, sont capables de modifier la façon dont les gènes se comportent en réponse au stress.

Cette étude a été menée par des chercheurs de l'institut Henry Benson de médecine du corps et de l'esprit de l'hôpital général du Massachusetts et du Centre de génomique au Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDMC). Les résultats sont publiés dans la revue revue PLoS One.

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Ainsi, la pratique du yoga tous les jours pendant vingt minutes serait efficace pour lutter contre le stress, les techniques du yoga agiraient en effet directement sur les gênes liés au stress. La réponse du corps à la relaxation est caractérisée par la réduction de l'apport en oxygène, l'augmentation de l'expiration d'oxyde nitrique (ou monoxyde d'azote), ainsi que par une diminution du stress psychologique.

Selon les auteurs de l'étude, « les techniques corps-esprit, qui tendent à la détente ont été utilisés par des personnes à travers les cultures depuis des milliers d'années pour prévenir et traiter des maladies ». Ils ont donc voulu tester l'idée que le yoga et autres techniques de relaxation provoquaient des changements dans l'expression des gènes.

Pour se faire, 58 personnes ont été suivies dans trois groupes distincts. Dans le premier groupe (groupe M), il y avait 19 personnes qui pratiquaient la relaxation tous les jours pendant une longue période (par exemple, pratique tous les jours de yoga, de prière ou de méditation).

Le deuxième groupe (groupe N1) était constitué de 19 personnes ne pratiquant pas quotidiennement des techniques de relaxation, et le troisième groupe (groupe N2), le groupe de contrôle, de personnes en bonne santé. Les chercheurs ont constaté que les activations de 2209 gènes étaient significativement différentes entre les groupes M et N1, et que les activations d'un total de 1561 gènes été significativement différentes entre les groupes N2 et N1.

La pratique quotidienne d'une technique de méditation ou de relaxation comme le yoga active donc différemment les gènes liés au stress, et donc aux maladies qui en découlent. Les auteurs ont déclaré que leur étude a montré que la réponse du corps à la relaxation changeait le comportement de gènes impliqués dans l'inflammation, la mort programmée des cellules et le traitement des radicaux libres.