L'équipe de Mylene Yao a pu isoler quatre caractéristiques de base qui étaient les plus susceptibles de conduire à un test de grossesse positif, à savoir le nombre total d'embryons, le nombre d'embryons à huit cellules, le pourcentage d'embryons qui ont arrêté de se diviser, et le niveau d'hormone stimulateurs de follicules des femmes, un élément qui permet de mesurer si les ovaires d'une femme fonctionnent bien.

« Ces facteurs décrivent la totalité du groupe d'embryons et étaient plus informatifs que les caractéristiques des embryons qui étaient transférés aux patientes » a indiqué Mylene Yao.

Habituellement, les médecins évaluent chaque embryon pour juger de leur viabilité, mais Mylene Yao a déclaré que les découvertes suggéraient que certaines caractéristiques du groupe pouvaient être un outil permettant de prédire les chances de grossesse.

Les chercheurs ont réalisé une étude plus importante pour voir si les mêmes facteurs influencent les chances de grossesse réussie.

« Nous espérons que les résultats de notre étude plus large actuellement en cours auront un impact clinique réel » a indiqué Mylene Yao.

La fertilisation in vitro peut coûter 10000 dollars ou plus par cycle aux Etats-Unis et Mylene Yao espère que les découvertes permettront aux couples de faire de meilleurs choix.

Près de 60 à 80 millions de couples sont infertiles dans le monde, d'après l'Organisation Mondiale de la Santé.