Cette semaine à Genève une commission sur les normes alimentaires internationales se réunit. La trente et unième session de la Commission du Codex Alimentarius se tient du 30 juin au 4 juillet 2008.

La Commission est chargée d'établir des normes alimentaires internationales pour protéger la santé des consommateurs et garantir des pratiques loyales dans le commerce des denrées alimentaires.

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Elle est un organe intergouvernemental créé conjointement en 1963 par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Les résultats de ses travaux constituent la norme internationale de sécurité sanitaire des aliments, le Codex Alimentarius (« code de l'alimentation » en latin). Ces normes, une fois intégrées dans la législation nationale contribuent à la sécurité sanitaire de nos aliments.

Parmi la bonne trentaine de textes qui doivent être adoptés cette année, le Code d'usages en matière d'hygiène pour les préparations en poudre destinées aux nourrissons et aux enfants en bas âge vise à protéger les consommateurs les plus vulnérables, à savoir les nourrissons et les enfants en bas âge qui, pour une raison quelconque, ne peuvent être allaités.

Le Code, en fixant des limites maximums pour les bactéries contenues dans les préparations et en fournissant des indications sur la façon de fabriquer, de distribuer et de préparer les préparations en poudre, aidera à protéger les enfants d'infections potentiellement graves.

Parmi les autres sujets inscrits à l'ordre du jour cette année figurent : la contamination par des mycotoxines des céréales et autres denrées alimentaires ' il s'agit de cancérigènes que l'on retrouve couramment dans de nombreux aliments. Leur présence dans l'alimentation doit être réglementée et réduite.

Egalement, l'utilisation des aromatisants ' comme la plupart des additifs, il faut en assurer la sécurité d'emploi, la déclaration quantitative des ingrédients, les aliments exempts de gluten, le traitement et la manipulation des aliments congelés.

Et enfin, les produits tels que les mollusques bivalves vivants et crus (moules, huîtres, palourdes,  etc.), le manioc amer, les tomates et les eaux minérales naturelles. Source : OMS.