Un examen neurologique simple effectué par un médecin des problèmes légers tels que des réflexes réduits ou une posture instable pourrait aider à déterminer quelles personnes âgées sont les plus à risque de mourir ou d'avoir une attaque, d'après ce que des chercheurs ont indiqué lundi.

Les personnes présentant plus de trois de ces anormalités, qui comprennent aussi les tremblements et les différences de force dans la main, sont plus susceptibles de mourir, d'après une étude italienne réalisée sur une période de huit ans.

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« Un simple examen neurologique semble permettre d'établir un pronostic précis concernant les chances de mourir ou d'avoir une attaque de ces personnes âgées, et va au-delà des autres mesures utilisées dans les hôpitaux » ont indiqué Marco Inzitari de l'Université de Florence et ses collègues dans les Archives of Internal Medicine.

« Il est probable que l'examen neurologique puisse engranger des informations supplémentaires à propos de l'intégrité du système nerveux chez des personnes âgées apparemment en bonne santé ».

Des problèmes de santé mineurs incitent souvent les médecins à envoyer les patients les plus âgés apparemment en bonne santé effectuer des tests du cerveau pour vérifier l'atrophie, les tumeurs, les attaques ou autres problèmes neurologiques.

Des recherches précédentes avaient établi un lien entre ces problèmes physiques et les dernières découvertes pourraient fournir des outils supplémentaires pour soigner le déclin mental dans une population vieillissante, d'après Marco Inzitari.

« Nos données soutiennent l'hypothèse selon laquelle les anormalités neurologiques subtiles chez les personnes âgées sont une manifestation d'un dommage au cerveau, une découverte qui pourrait avoir des implications importantes pour les études sur la prévention du déclin cognitif et fonctionnel lié à l'âge » a-t-il écrit.

L'équipe italienne a étudié 506 individus ayant une moyenne d'âge de 73 ans qui ne présentaient pas de signe de maladie neurologique quand la recherche a commencé en 1995.

Les chercheurs ont réalisé des examens neurologiques au début de l'étude puis quatre ans après. Ils ont également contrôlé le taux de décès et d'attaques sur une moyenne de huit années.

Après avoir pris en compte l'âge, le sexe et d'autres facteurs, les chercheurs ont découvert que les personnes ayant moins de trois anormalités neurologiques étaient moins susceptibles de mourir ou d'avoir une attaque au cours des huit ans de l'étude.

Quand l'étude a commencé 59% des volontaires avaient au moins une anormalité.

« Comprendre la nature des dysfonctionnements soulignant le déclin des performances physiques contribue à planifier des interventions préventives spécifiques » ont écrit les chercheurs.