Les Français âgés de 35 à 74 ans seraient trop gros. Les deux-tiers des hommes et la moitié des femmes âgés de 35 à 74 ans en France seraient en surpoids ou obèses, selon les premiers résultats de l'étude MONA LISA (MOnitoring NAtionaL du rISque Artériel) qui est une enquête de population menée dans 3 régions françaises pour estimer le niveau et l'évolution des facteurs de risque cardiovasculaire : obésité, diabète, cholestérol, tabac, hypertension.

La France ne serait donc pas indemne face à cette épidémie d'obésité sur laquelle l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à tiré la sonnette d'alarme à plusieurs reprises. Selon Pfizer, le surpoids et l'obésité évoluent de « manière préoccupante en France. »

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Pilotée en toute indépendance par des structures de Recherche Publique (Institut Pasteur de Lille, Université Louis Pasteur de Strasbourg, Inserm de Toulouse) avec le soutien

de Pfizer, MONA LISA est une enquête de santé publique de la population française.

MONA LISA s'est déroulée en France de 2005 à 2007 dans la continuité de MONICA (MONItoring of trends and determinants of CArdiovascular diseases), étude internationale coordonnée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), incluant 38 populations dans 21 pays, menée en 1985 et en 1995 dans les mêmes régions : Le département du Bas-Rhin (Strasbourg) ; Le département de la Haute-Garonne (Toulouse) ; La Communauté urbaine de Lille (Lille).

D'après les premiers résultats de cette enquête de population, menée dans trois Régions françaises, pour estimer l'évolution des facteurs de risque cardiovasculaire, sur  4 800 personnes âgés de 35 à 74 ans, le surpoids et l'obésité évoluent de « manière préoccupante en France, » comparativement à la dernière enquête de population de MONICA, réalisée de 1995 à 1997.

Les premiers résultats de MONA LISA mettent en lumière des tendances, au-delà des disparités géographiques dont l'obésité et les surcharges pondérales qui évoluent de manière préoccupante. « Les prévalences, supérieures aux valeurs attendues, laissent supposer une sous-estimation des chiffres en ce domaine préviennent les chercheurs.

De plus, « trop de diabétiques sont encore déséquilibrés avec près de 40% d'entre eux qui ont une glycémie hors de la normale malgré leur traitement. La prévalence de l'hypertension artérielle est en légère diminution. La proportion de sujets contrôlés est passée en une décennie de 18% à 26% chez les hommes, et de 30% à 44% chez les femmes. Malgré l'amélioration observée dans le contrôle de l'HTA, des progrès restent à faire. Aujourd'hui encore, 2 femmes sur 3 et 3 hommes sur 4 traités pour leur hypertension artérielle n'atteignent pas les valeurs cibles fixées par les recommandations.