« Etre fumeur à un âge moyen est associé à un déficit de mémoire et à un déclin des capacités de raisonnement » ont conclu Severine Sabia et ses collègues de l'Institut National de Santé et de Recherche Médicale à Villejuif en France.

Comparés aux fumeurs, les personnes qui déclaraient avoir arrêté de fumer étaient plus susceptibles d'adopter des comportements plus sains, tels que boire moins d'alcool, être plus actifs, et manger plus de fruits et de légumes, d'après ce qu'a indiqué Severine Sabia, dans le journal Archives of Internal Medicine.

Les participants à l'étude étaient âgés de 35 à 55 ans au début de l'étude, qui ont été suivis pendant près de 17 ans.

L'étude a également montré à quel point il était difficile de conduire une recherche sur le long terme sur les fumeurs : plus de deux fois plus de fumeurs (que de non-fumeurs) ont refusé de refaire un test de mémoire ou ne pouvaient pas être re-testés, dans certains cas parce qu'ils étaient décédés entre temps.