Lundi matin, la préfecture du Rhône a annoncé qu'une étudiante de 19 ans de l'Université Lyon-I à Grange-Blanche (dans le troisième arrondissement) avait été diagnostiquée mercredi avec une tuberculose pulmonaire.

L'étudiante atteinte de tuberculose est en première année de médecine et est hospitalisée à Lyon. Si les médecins n'ont pas encore déterminés l'origine de sa contamination, la préfecture du Rhône a néanmoins indiqué que les étudiants de l'université Lyon-I ayant été en contact prolongé avec l'étudiante malade seront invités par courrier à faire pratiquer un dépistage.

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« Ces examens permettent de voir s'il y a eu contamination avant même que les signes cliniques n'apparaissent », précise Anne-Marie Mckenzie, médecin inspecteur à la Ddass. Selon la Ddass, 86 étudiants seraient concernés.

L'étudiante en médecine suit actuellement un traitement antibiotique spécifique pour guérir cette forme de tuberculose la plus fréquente et la plus contagieuse, qui se caractérise par une toux persistante, de la fatigue et de la fièvre.

Le dépistage consiste à réaliser un test tuberculinique dont le résultat est lu trois jours après l'injection, et une radiographie pulmonaire. Ces examens devront être répétés trois mois après.

La préfecture du Rhône a rappelé dans son communiqué que la tuberculose était une affection qui se transmet par voie respiratoire. La contamination nécessite des contacts prolongés avec une personne contagieuse.

Les signes cliniques évocateurs d'une tuberculose pulmonaire consistent le plus souvent en une toux persistante de plus de trois semaines, de la fièvre et de la fatigue.  

Dans le cas d'un contact avec une personne contagieuse, une contamination peut cependant être dépistée avant l'apparition de ces signes cliniques. 

Cette affection guérit avec un traitement antibiotique spécifique correctement suivi jusqu'à son terme. La tuberculose reste une maladie d'actualité en France, à déclaration obligatoire, avec près de 180 nouveaux cas répertoriés dans le département du Rhône en 2007.

Rappelons qu'en avril, trois cas de méningite - dont un mortel - avaient été détectés dans cette université.