« Prises ensemble, ces données suggèrent en effet que nous avons une tendance de déclin de la prévalence du VIH dans la population en général et notamment chez les plus jeunes, et cette tendance correspond aux prévisions du modèle d'ONUSIDA » a indiqué Manto Tshabalala-Msimang.

ONUSIDA (UNAIDS en anglais) est un programme de l'ONU destiné à coordonner l'action des différentes agences spécialisées de l'ONU pour lutter contre la pandémie de VIH/SIDA.

Son principal rôle n'est donc pas de subventionner les différents programmes de lutte contre le VIH/SIDA, mais de coordonner leurs activités.

Son second rôle est de fournir des informations sur toutes les conséquences qu'entraîne la pandémie, aussi bien au niveau médical (comme le nombre de personnes infectées) que social (conditions de vie des sidéens) ou encore économique (impact de la pandémie sur l'économie des pays).

Son troisième rôle est de servir de moteur à une politique globale de lutte contre le SIDA (comme la création de certains programmes).

L'Afrique du sud est l'un des pays du monde qui compte le taux le plus élevé de VIH/SIDA. Près de 500000 habitants du pays sont infectés chaque année par ce virus mortel et près de 1000 personnes meurent de maladies liées au VIH/SIDA chaque jour.

Manto Tshabalala-Msimang a indiqué que des progrès étaient réalisés dans l'approvisionnement des traitements pour ceux qui vivaient avec le VIH/SIDA.

« Jusqu'à la fin du mois de février 2008, nous avions fourni un traitement de manière cumulative à plus de 450000 patients' Ce nombre, qui fait de notre programme le plus important du monde, contredit ces voix qui suggèrent que ce gouvernement ne se préoccupe pas du traitement » contre le VIH/SIDA a-t-elle déclaré.

Le gouvernement a été très souvent critiqué pour sa lenteur à répondre à la propagation du VIH/SIDA en Afrique du sud, et Manto Tshabalala-Msimang a été huée par la communauté internationale lorsqu'elle a mis l'accent sur les remèdes traditionnels pour lutter contre la maladie.