Les jeunes consomment différentes formes de tabac notamment du narguilé. Certains jeunes fument des cigarettes aromatisées, des cigarettes « bonbons » dont les saveurs ont été étudiées pour cibler un public jeune, comme les « premix » avec l'alcool.

Ces cigarettes bonbons, présentées dans un conditionnement attractif (exemple : emballage rose), laissent penser qu'il s'agit de produits non toxiques, « ce qui est complètement faux » estime le ministère de la santé. Enfin, les cigarettes roulées sont consommées par les jeunes en raison de leur coût inférieur.

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Roselyne Bachelot s'est exprimée sur la nocivité des cigarettes aromatisées, les cigarettes bonbons, qui séduisent les jeunes. Au-delà d'interpeller les parents sur cette question, la ministre a annoncé qu'elle étudierait toutes les possibilités qui s'offrent à elle pour protéger la santé des jeunes et interdire les cigarettes bonbons à la vente.

Sur Europe 1, la ministre de la Santé, a même précisé qu'elle allait interdire la vente des « cigarettes bonbons. » Elle a insisté sur le fait que de récentes analyses juridiques montraient qu'il y avait « une base juridique suffisante » pour interdire la vente des « cigarettes bonbons » aux adolescents.

On compte aujourd'hui environ 1,8 milliard de jeunes âgés de 10 à 24 ans dans le monde dont plus de 85 % dans les pays en développement. La nicotine est une substance hautement dépendogène et l'expérience du tabac pendant l'enfance et l'adolescence peut facilement déboucher sur une dépendance pendant le reste de la vie.

Partant de ce constat, l'OMS avit choisi comme thème cette année de la Journée mondiale sans tabac : « une jeunesse sans tabac ». Ce thème reflète à un des axes de la politique de santé publique menée par le ministère français, avec la santé des jeunes.

Chez les jeunes (12-18 ans), la lutte contre le tabac conduite dans le cadre du plan cancer a eu des effets durables. En revanche, le niveau du tabagisme des jeunes adultes reste préoccupant.