L'Institut Pasteur a confirmé le décès dû au virus de la rage le 27 mai dernier d'un habitant de Cayenne en Guyane. Ce malade de la rage âgé de 42 ans était hospitalisé au Centre hospitalier André Rosemon de Cayenne en Guyane Française depuis le 19 mai dernier.

Les services sanitaires et vétérinaires ont enquêté pour déterminer l'origine de la contamination, qui serait directement ou indirectement liée à une chauve-souris.

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Les deux hypothèses retenues pour comprendre la contamination de cet homme qui est décédé sont que soit il a été mordu par une chauve-souris hématophage qui portait le virus de la rage, soit qu'il a été griffé ou mordu par un chat ou un chien préalablement contaminés par une chauve-souris qui aurait alors transmis le virus de la rage. La deuxième piste semble moins probable selon les autorités sanitaires en Guyane.

L'entourage proche de cet homme originaire de Guyane, de même que les professionnels de santé exposés lors des soins ont reçus un traitement vaccinal préventif, par principe de précaution, face à un risque théorique. La préfecture de Guyane estime que les cas de transmission interhumaine de rage rapportés dans le monde sont exceptionnels, faisant en général suite à des greffes.

Le virus de la rage est présent en Guyane comme dans de nombreuses régions du monde. Le virus de la rage se transmet à d'autres animaux ou à l'être humain par la salive (par exemple par les morsures, les griffures, le léchage sur une excoriation cutanée ou par les muqueuses). Une fois que les symptômes de la maladie sont apparus, l'issue est fatale chez l'animal comme chez l'homme.

Chaque année, dans le monde, environ 10 millions de personnes reçoivent un traitement après l'exposition à des animaux chez lesquels on soupçonne la rage.