Les femmes ménopausées qui suivent une thérapie composée de cachets d'hormones de remplacement voient doubler leur risque de développer un caillot sanguin potentiellement mortel, d'après ce qu'ont déclaré des chercheurs français vendredi.

L'examen de 17 études suggérait que le risque était également considérablement plus élevé pendant la première année de traitement, d'après ce que les chercheurs ont écrit dans le journal British Medical Journal.

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Les caillots sanguins dans les artères sont une cause commune de crise cardiaque ou d'accident cardio-vasculaire. Les caillots sanguins dans les veines peuvent tuer s'ils se déplacent dans le corps jusqu'aux poumons.

« Cette méta-analyse a montré que l'utilisation actuelle d'oestrogènes par voie orale multipliait par deux ou trois le risque de caillots sanguins » ont déclaré Pierre-Yves Scarabin et Marianne Canonico de l'Hôpital Paul Brousse.

La thérapie d'hormones de remplacement soulage des symptômes importants de la ménopause tels que les bouffées de chaleur, et a été très utilisé jusqu'en 2002. C'est à cette époque qu'une étude a suggéré que l'hormonothérapie pour la ménopause pouvait faire augmenter le risque de cancer des ovaires ou de cancer du sein, ainsi que les crises cardiaques et d'autres maladies graves.

Cette étude avait incité des millions de femmes à abandonner leur traitement.

D'autres experts cependant, ont considéré que cette étude était biaisée et ont publié cette semaine un communiqué établissant que leur revue de plusieurs douzaines d'études avait montré que l'hormonothérapie était sans danger pour les premiers stades de la ménopause, et ne faisait pas augmenter le risque de maladie cardiovasculaire pour les femmes de 50 à 59 ans.