Le gouvernement a levé le voile sur le Plan autisme 2008-2010, un trouble de la communication qui touche quelque 500.000 personnes en France. La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a annoncé devant le Comité Autisme le lancement d'un nouveau plan autisme.

La mesure phare de ce nouveau plan autisme vise à créer en 5 ans 4.100 places d'accueil. Le coût de ce plan triennal s'élève à 187 millions d'euros. Ce plan autisme annoncé aujourd'hui doit favoriser l'accueil des enfants en milieu scolaire. C'est à l'occasion de la première journée mondiale de l'autisme, le 2 avril 2008, que le gouvernement avait annoncé l'arrivée du deuxième plan autisme, qui couvre la période 2008-2010.

Pour la ministre de la santé, ce nouveau plan autisme « imprimera une dynamique nouvelle à l'amélioration de l'accueil de toutes celles et tous ceux qui présentent un autisme et des troubles envahissants du développement (TED).

Les différents aspects de leur prise en charge, qu'ils soient social, médico-social ou sanitaire, ont été pris en compte de façon équilibrée par le plan ». En tant que ministre chargée de la santé, Roselyne Bachelot précise qu'elle sera « particulièrement attentive aux mesures qui nous permettront d'améliorer le diagnostic et les soins dispensés aux personnes autistes. »

Publicité

« Si le premier plan autisme nous a permis de réaliser de grands progrès, le repérage des troubles, et l'accès au diagnostic, doivent encore être améliorés. » La minsitre a ajouté que le « diagnostic précoce est essentiel pour mettre au point la meilleure stratégie possible de suivi thérapeutique et d'accompagnement pour un enfant autiste. »

Le plan autisme 2008-2010 représente près de 187 millions d'euros. « C'est un effort considérable du gouvernement, qui nous permettra de consacrer plus de 170 millions d'euros au renforcement des places d'accueil dans le secteur médico-social. » Ainsi, 4.100 places d'accueil seront ouvertes en cinq ans.

250 000 euros par an, au cours du plan autisme, serviront à financer l'expérimentation d'un « dispositif d'annonce du diagnostic. » Un million d'euros par an, pendant les trois prochaines années, serviront au financement d'un diagnostic précoce avec une orientation rapide vers « le mode de prise en charge le plus adapté. »

« La Haute Autorité de Santé aura un rôle important à jouer dans l'élaboration de recommandations professionnelles pour tous les secteurs d'intervention, et l'évaluation de leur mise en 'uvre. »