La ministre de la santé Roselyne Bachelot a présenté vendredi dernier le Plan autisme 2008-2010, en compagnie de Valérie Létard, secrétaire d'Etat chargée de la Solidarité.

Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, et Valérie Létard, ont présenté les 30 mesures du plan autisme 2008-2010, lors d'une conférence de presse au Centre de Ressources Autisme de l'Ile de France (CRAIF), en présence des associations du Comité autisme.

L'autisme et les troubles qui lui sont apparentés constituent un ensemble de syndromes regroupés dans la classification internationale des maladies (CIM10) sous le terme de « troubles envahissants du développement ».

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Dès le 2 avril dernier, lors de la première Journée mondiale de l'autisme, Xavier Bertrand, Roselyne Bachelot et Valérie Létard avaient marqué « leur soutien aux familles en annonçant un bilan d'étape de la préparation de ce plan autisme 2008-2010 ».

Le Plan autisme 2008-2010 s'articule autour de 5 mesures phares : Elaborer un corpus de connaissances et développer la recherche ; Actualiser les contenus de la formation des professionnels, qu'ils soient des champs sanitaires, médico-sociaux ou éducatifs ; Diversifier les méthodes de prise en charge innovantes ; Mettre en place un dispositif d'annonce du diagnostic qui permet l'orientation et l'accompagnement des familles ; Renforcer l'offre d'accueil.

Lors de leur visite au Centre de Ressources Autisme d'Ile de France, Roselyne et Valérie Létard annonceront les 30 mesures du plan autisme 2008-2010 qui comporte trois axes majeurs : Mieux connaître pour mieux former. Mieux repérer pour mieux accompagner. Diversifier les approches dans le respect des droits fondamentaux de la personne.

Valérie Létard s'est ensuite rendue à l'Institut médico-éducatif (IME), pour rencontrer les enfants, les adolescents et leurs familles et pour échanger avec les professionnels de l'établissement. Afin de préserver la qualité des méthodes de l'IME, une partie de la visite était fermée à la presse.

Les centres de ressources autisme, dont la mission s'exerce à l'égard des enfants, adolescents ou adultes concernés, n'assurent pas directement de soins, mais interviennent en articulation avec les dispositifs de soins, comme avec les dispositifs médico-sociaux concernés. Les centres de ressources autisme doivent comporter ou associer au moins une équipe de diagnostic et d'évaluation des troubles envahissants du développement.