Avoir de petits bras et de petites jambes pourrait faire augmenter le risque d'une personne de développer des problèmes de mémoire plus tard dans sa vie, d'après ce que des chercheurs américains ont écrit lundi.

Ils ont déclaré que les femmes ayant les bras les plus courts étaient 50% plus susceptibles de développer une démence ou la maladie d'Alzheimer par rapport aux femmes ayant les bras les plus longs. Et plus la jambe d'une femme depuis le sol jusqu'au genou est longue, moins elle a de risque de développer une démence, toujours selon les chercheurs. 

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Chez les hommes, seul un bras plus court était lié à un fort risque de démence, d'après l'étude, qui a été publiée dans le journal Neurology.

Les chercheurs ont déclaré que plusieurs études avaient suggéré que l'environnement lors du début de la vie jouait un rôle dans la susceptibilité aux maladies chroniques. Des membres courts peuvent être un signe de déficits nutritionnels plus tôt dans la vie qui jouent un rôle dans le développement du cerveau.

« Les mesures du corps telles que la hauteur de la jambe ou l'envergure des bras sont souvent utilisées comme des indicateurs biologiques des déficits au début de la vie d'un individu, tel que le manque de nutriments » a déclaré Tina Huang de l'Université Tufts à Boston, qui a mené l'étude.

D'autres études ont montré un lien entre la longueur d'un membre et la démence dans des populations en Asie, et Tina Huang voulait voir si cette tendance se confirmait dans une population américaine, où 80% de la taille est censée être héritée.

Elle et ses collègues ont étudié 2789 individus pendant cinq ans en moyenne et ont mesuré la hauteur de leurs jambes et l'envergure de leurs bras.

La plupart des individus étudiés étaient blancs et avaient en moyenne 72 ans.

Avant la fin de l'étude, 480 avaient développé une forme de démence.

« Nous avons découvert que les genoux plus courts et l'envergure des bras moins importante étaient associés à l'augmentation du risque de démence » ont déclaré Tina Huang et ses collègues.

« Dans l'ensemble, nos résultats suggèrent que comme c'est le cas dans les populations coréennes, les mesures anthropométriques de petite stature prédisent un risque de démence » ont-ils écrit.