Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du Commerce et des PME, s'est dit dans un entretien publié par le quotidien Le Parisien, « plutôt ouvert » à la vente de médicaments en libre service, hors pharmacie.

Hervé Novelli s'est en effet dit « plutôt ouvert » à la vente hors pharmacie de certains médicaments, ce qui ne devrait pas manquer d'ajouter de l'eau au moulin de la chaîne de grande distribution Leclerc, engagée sur ce créneau depuis quelques semaines.

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Le secrétaire d'Etat chargé du Commerce et des PME, Hervé Novelli, s'est en effet prononcé comme étant plutôt favorable à la vente hors pharmacie, notamment en grande surface, de certains médicaments non remboursables, dans un entretien au Parisien.

Alors que le sujet de la vente en libre service de médicaments hors pharmacies, en grande surface, fait débat depuis quelques semaines, après le lancement de la campagne publicitaire de l'enseigne Leclerc, qui a été débouté par le justice et jugé de publicité mensongère par la ministre de la santé, Hervé Novelli s'est dit « plutôt ouvert » à cette idée.

Le tribunal de grande instance de Colmar avait en effet condamné, en faveur des pharmaciens, Michel-Edouard Leclerc à retirer ses publicités sur les médicaments non remboursés. Michel-Edouard Leclerc assurait pourvoir vendre 25% moins cher si le gouvernement venait à ouvrir le marché des médicaments à la grande distribution.

Chez nos confrères, le secrétaire d'Etat a précisé qu'il faudrait mettre en place une mission pour « déterminer quels médicaments pourraient ainsi être vendus hors pharmacie. »

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, estime que rendre plus visibles les prix de certains médicaments, délivrés sans ordonnance, favorisera la baisse des prix par le jeu de la concurrence.