Des femmes d'âge moyen qui suivaient une thérapie d'hormones de remplacement pour apaiser les symptômes de la ménopause ont vu leur risque de crise cardiaque augmenter, d'après ce que des chercheurs ont déclaré lundi.

Mais le risque d'ensemble de crise cardiaque est assez faible chez les femmes qui ont une cinquantaine d'année qui viennent d'être ménopausées, et l'augmentation du risque de crise cardiaque peut être minimal si ces femmes prennent des doses moins élevées d'hormones pendant la période la plus courte possible.

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En utilisant des données provenant de 121700 infirmières participant à une Etude de la Santé des Infirmières, qui a commencé en 1976, des chercheurs ont découvert que les femmes qui prenaient des oestrogènes avaient 39% plus de risque de faire une crise cardiaque par rapport aux femmes qui ne prennent pas ces hormones.

Les femmes qui prennent une combinaison d'oestrogènes et de progestérone pour se protéger des cancers des ovaires ont 27% plus de risque de faire une crise cardiaque que les autres.

Au cours de l'étude, il y a eu 360 cas de crise cardiaque parmi les femmes qui ne suivaient pas de thérapie aux hormones pour la ménopause et 414 parmi les femmes qui prenaient ce genre de traitement.

L'augmentation du pourcentage de risque de crise cardiaque était similaire pour les femmes quel que soit leur âge et l'avancement de leur ménopause.

Mais du fait que le point de départ pour le risque de crise cardiaque parmi les jeunes femmes était moins élevé (3.8 crises cardiaque pour 10000 femmes par an) l'augmentation du pourcentage représentait moins de cas supplémentaires de crise cardiaque.

« Cela ajoute deux cas de plus de crise cardiaque pour 10000 femmes par an qui suivent une thérapie aux hormones contre la ménopause » a déclaré le Dr. Joann Manson de l'Ecole Médicale d'Harvard, qui a travaillé sur l'étude.

« Et le risque pourrait être davantage minimisé en utilisant des doses plus faibles d'oestrogènes et en limitant la durée du traitement à seulement quelques années » a-t-elle ajouté.

Joann Manson et ses collègues ont présenté leurs découvertes aux Archives of Internal Medicine.

La prise d'une thérapie aux hormones pour soulager les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et autres symptômes est controversée depuis 2002, lorsqu'une autre étude avait découvert que cette thérapie augmentait les taux de cancer du sein, d'attaques cardiaques, de caillots sanguins et de crise cardiaque.

Mais les chercheurs ont depuis affiné ces découvertes et ont suggéré que la thérapie aux hormones devait rester une option pour certaines femmes ayant atteint l'âge de la ménopause, si elles en avaient besoin.