La réforme de 2004 a permis un « redressement majeur » de l'Assurance maladie, la Cnam, selon les déclarations de son directeur, sur France Info, dans la journée de mardi.

En effet, selon le directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), Frédéric van Roekeghem, la réforme de 2004 de l'assurance maladie, engagée par la loi du 13 août 2004, a eu un « réel impact » sur les comportements des assurés et a permis « un redressement majeur » de la branche maladie.

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Alors que l'Assurance maladie a annoncé que le déficit du régime général, ou régime salariés, de la Sécurité sociale, a atteint 9,5 milliards d'euros en 2007 contre 8,7 milliards en 2006, Frédéric van Roekeghem a révélé qu'en fait il y avait actuellement une amélioration des comptes de la branche maladie.

Selon lui, « les efforts qui ont été faits ont permis d'atteindre des résultats », et la réforme de 2004 a eu « un réel impact sur l'évolution des pratiques et des comportements ».

La réforme de 2004 de l'assurance maladie visait notamment à rendre plus performante l'organisation des soins en France en changeant les comportements des patients et des praticiens. L'objectif était de réduire le nombre des consultations et la consommation de médicaments. La réforme avait donc instituée l'obligation de choisir un médecin traitant qui doit être consulté avant le passage chez un spécialiste. Pour le directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), la mise en place du médecin traitant a notamment permis de réduire le déficit de la Sécu.

Le déficit de la branche maladie est passé de 5,9 milliards d'euros en 2006 à 4,6 milliards d'euros d'euros en 2007, ce qui représente un « redressement majeur ». Il a ajouté que le déficit était de 11,6 milliards d'euros en 2004, et que d'après les projections faites à cette époque, on s'attendait à un déficit de 20 milliards d'euros en 2007, et de 60 milliards d'euros en 2020.