Les chercheurs qui étudiaient une petite communauté isolée d'agriculteurs ont identifié un nouveau gène lié à l'asthme et ont déclaré qu'il pourrait être utilisé pour diagnostiquer la maladie et peut-être la soigner.

Les variations de ce gène, connu sous le nom de CHI3L1, peuvent soient favoriser l'asthme soit protéger le corps contre la maladie, d'après ce que les chercheurs ont écrit dans le New England Journal of Medicine.

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« Il y a encore beaucoup de choses à comprendre à propos de ce lien entre ce gène et l'asthme, mais nous savons maintenant où chercher » a déclaré Carole Ober, un professeur de génétiques à l'Université de Chicago, qui a dirigé l'étude.

Son équipe a étudié un groupe d'Hutterites, qui sont membres d'un groupe d'anabaptises qui suivent un mode de vie agraire.

Ils se marient entre eux et ont ainsi une lignée génétique facile à suivre. Ils souffrent de grands taux d'asthme.

Les chercheurs ont identifié un gène appelé CHI3L1, qui affecte les niveaux d'un composé spécifique, YKL-40, qui est lié à l'hypersensibilité à l'asthme, à la réaction excessive des tubes bronchiques et à un dysfonctionnement des poumons.

Une version du gène augmente les taux de ce composé dans le corps, alors qu'une autre version du gène abaisse ces taux et protège ainsi le corps contre l'asthme.

« C'est la découverte génétique la plus importante que nous ayons fait à partir des données que nous avons réunies sur les Hutterites » a déclaré Carole Ober.

« Il s'agit d'un groupe d'individus ayant un énorme potentiel pour nous faire mieux comprendre les fondements génétiques de la maladie. Nous avons désormais une collection remarquable de données, qui pourraient nous mener vers plus de compréhension ».

Les Hutterites sont arrivés aux Etats-Unis en 1874 et se sont installés dans de petites colonies agricoles communales dans ce qui est maintenant le Sud Dakota.

Ces découvertes pourraient déboucher sur de nouveaux médicaments pour soigner l'asthme, qui affecte 22 millions de personnes aux Etats-Unis.