Un don fréquent de sang n'est pas dangereux pour la santé d'après une nouvelle étude, qui montre que la fréquence du don du sang ne peut être associée à un risque de développer un cancer.

« Personne ne devrait s'inquiéter du fait que le don du sang peut causer le cancer » a déclaré le Dr. Gustaf Edgren de l'Institut Karolinska de Stockholm, principal auteur de l'étude. « Le don du sang ne peut être que bon pour vous ».

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Les personnes qui donnent leur sang montrent un taux de cancer et de mortalité moins élevé que leurs pairs qui ne donnent par leur sang, d'après Gustaf Edgren et ses collègues, qui ont publié leur étude dans le Journal of the National Cancer Association.

Mais le fait que les donneurs de sang tendent à être en meilleure santé peut masquer les effets négatifs pour la santé d'un don fréquent de sang.

Il y a également plusieurs mécanismes par lesquels le don fréquent du sang pourrait en théorie affecter la santé. Par exemple, l'extraction du sang incite le corps à augmenter la production de cellules sanguines dans la moelle épinière. Cette division accélérée des cellules peut faire augmenter la probabilité de développer des malignités dans les tissus sanguins.

Le don du sang peut aussi résulter sur des changements du système immunitaire, et certains ont suggéré que ces effets immunologiques pourraient être associés au cancer.

Du côté positif, des réserves excessives de fer peuvent être liées à des maladies cardiaques et à certains types de cancer, donc les personnes qui donnent régulièrement leur sang peuvent réduire ces réserves et ainsi améliorer leur santé.

Pour mieux comprendre dans quelle mesure le don fréquent du sang affecte la santé, Gustaf Edgren et son équipe ont étudié les données de banques du sang suédoises et danoises et les bilans des cliniques de transfusion des individus qui ont donné leur sang au moins une fois entre 1968 et 2002, totalisant ainsi une étude de plus d'un million d'individus.

Les chercheurs n'ont pas découvert de relation entre la fréquence du don du sang et le risque de développer un cancer. Cependant, parmi les donneurs masculins, le risque de cancer du poumon, du colon, de l'estomac, du foie et de la gorge diminuait en même temps que la fréquence des dons augmentait. Cela suggère que le don fréquent du sang peut réduire le risque de développer un cancer.

Ces découvertes doivent être « interprétées avec précaution » d'après Gustaf Edgren et ses collègues.