Une jeune femme âgée de 23 ans est décédée d'une méningite à méningocoques au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rennes, dans l'Ille-et-Vilaine. La préfecture d'Ille-et-Vilaine a en effet annoncé le décès d'une jeune femme Rennes d'une méningite à méningocoques au CHU de Rennes, un décès qui est survenu dans la journée de dimanche.

L'entourage de la jeune femme ont été alertés pour qu'ils prennent contact avec un médecin pour la prescription d'un éventuel traitement préventif. Dans l'entourage du malade, un traitement antibiotique court à visée préventive est proposé rapidement aux sujets vivant avec le malade ou ayant été en contact de manière intime et répétée avec cette personne dans les 10 jours précédant l'hospitalisation, afin de prévenir la survenue d'un nouveau cas secondaires dans l'entourage d'un patient.

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La préfecture a précisé qu'il n'y avait pas de risque épidémique de méningite à méningocoques. Une vingtaine de cas d'infection à méningocoques sont recensés chaque année dans ce département, un chiffre qui reste stable depuis plusieurs années. L'incidence des infections à méningocoques en France se situe autour de 15 cas pour 100 000 habitants. En 2002, 678 cas ont été signalés.

Selon l'Invs, la méningite à méningocoque est une infection grave (causée par la bactérie Neisseria meningitidis) provoquant une inflammation des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. La méningite à méningocoque fait partie des infections invasives à méningocoque. Il s'agit d'une maladie rare en France mais dont la gravité réside dans le pronostic fatal (15% des cas). Elle touche essentiellement les enfants et les adolescents et survient, en général, du début de l'hiver au printemps.

Rappelons que la Seine-Maritime est le foyer depuis 2003 d'une hyperendémie d'infections invasives à méningocoque.