Les Français dorment mal, les jeunes adultes français âgés entre 25 et 45 ans ont perdu une heure de sommeil, selon une nouvelle étude de l'INPES. D'après cette étude de l'INPES sur, près de la moitié des Français interrogés trouvent qu'ils ne dorment pas assez, ils ont en effet perdu en moyenne une heure de sommeil.

D'après cette étude sur les représentations, attitudes, connaissances et pratiques du sommeil des jeunes adultes en France, les français sont nombreux à souffrir de troubles du sommeil, notamment à cause de « mauvaises habitudes » qui précédent le coucher.

 

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L'Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé, rappelle aussi que le sommeil n'est pas seulement de l'ordre du bien-être et que le manque de sommeil a un impact important sur le quotidien.

Il semble que les français connaissant mal les bonnes pratiques ou les mauvaises habitudes, tout comme les conséquences du bien et du mal dormir, le sommeil étant étroitement lié aux modes de vie.

Selon l'Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé, 45% des personnes interrogées estiment qu'elles ne dorment pas assez. D'après elles, ce manque de sommeil est due au travail (52,5% des cas), aux facteurs psychologiques tels que le stress ou l'anxiété (40% des cas), aux enfants (27%), aux loisirs (21%) et au temps de transport (17%).

De plus, 12% des Français interrogées affirment souffrir d'insomnie, et 17% pensent accumuler un manque chronique de sommeil. Ces personnes qui manquent de sommeil dorment en moyenne 5h48 contre 7 heures recommandées, et ont davantage de mal à se réveiller le matin. L'INPES rappelle en effet qu'un adulte a besoin de six à dix heures de sommeil par nuit.

De plus, 25 % des personnes interrogées ne se sentent pas reposées lorsqu'elles se réveillent.

Dans l'ensemble, l'environnement des Français est propice au sommeil, mais ils restent trop nombreux à pratiquer des activités stimulantes avant le coucher, avec la consommation de stimulants et d'excitants après 17h (tabac, café, alcool, coca-cola, thé, ...), la télévision, le surf sur Internet ou encore la lecture. La navigation sur Internet est une activité pratiquée essentiellement par les insomniaques et les personnes qui manque de sommeil, et ils sont d'ailleurs nombreux à penser que cela les empêche de dormir.

Enfin, l'INPES signale que 13 % des Français prennent des spécialités pour les aider à dormir, en majorité des psychotropes (54 %), loin devant les tisanes (18 %) ou encore l'homéopathie (17 %).

L'INPES rappelle que les conséquences d'un mauvais sommeil sont nombreuses avec des impacts sur les mécanismes d'apprentissage et de mémorisation, sur la régulation de l'humeur et du stress mais aussi de la glycémie.