Quels sont les principaux moteurs de la croissance des dépenses de médicaments en 2007 ? selon l'Assurance Maladie, ce sont principalement les dépenses de médicaments pour traiter les maladies graves, comme le cancer, le sida, ', qui sont à l'origine d'une hausse de 4,8%, une croissance qui reste néanmoins 2 fois moins élevée qu'en 2001.

En 2007, les dépenses de médicaments ont progressé de 4,8%, une croissance principalement tirée par les médicaments servant au traitement des pathologies lourdes, assure la sécurité sociale. Les médicaments servant dans les traitements de pathologies chroniques ou aiguës enregistrent des hausses plus modérées, estime l'Assurance Maladie dans un communiqué.

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En 2007, les dépenses de médicaments délivrés en ville représentaient 15,2 milliards

d'euros pour le Régime général, soit plus de 20 milliards d'euros pour tous les régimes de l'Assurance Maladie. Les dépenses de médicaments ont progressé de 4,8% par rapport à 2006, alors que l'année 2006 avait connu une augmentation très faible de ces dépenses (+0,9%) en raison d'un plan médicament de grande ampleur.

Selon la sécurité sociale, cette croissance de 4,8%, « bien que dynamique, est deux fois moins élevée que celle observée au début des années 2000 », avec une augmentation de ces dépenses de +8,8% en 2001. Depuis cette année là, la croissance des dépenses de médicaments a diminué « grâce notamment aux actions entreprises par l'Assurance Maladie avec les professionnels de santé et au développement des génériques (tombée des brevets dans le domaine public). »

La croissance des dépenses de médicaments est principalement tirée par celle des médicaments de spécialités destinés liées aux maladies les plus graves comme le cancer, le sida ou la polyarthrite rhumatoïde. Ces médicaments, très efficaces, sont aussi souvent très chers. Ils représentent 56% de la croissance totale enregistrée sur l'année 2007 et progressent de 11% sur l'ensemble de l'année.

Enfin, l'Assurance Maladie note que les dépenses en médicaments de type antidépresseurs et psychotropes enregistre un nouveau recul avec -2% en 2007, ce qui témoigne « de l'efficacité de la maîtrise médicalisée et de la pénétration des médicaments génériques. »