Le Ministère de la santé a annoncé qu'après la découverte d'un cas de rage animale, sur un chien, dans le départements de Seine et Marne, et la vaccination préventive de 152 personnes, le maintien de la vigilance. Rappelons que non dépisté à temps, le virus de la rage est mortel pour l'homme, alors que la vaccination préventive reste très efficace contre ce virus.

Après l'identification d'un cas de rage animal, le 26 février dernier en Seine et Marne, l'enquête sanitaire a permis, selon le Ministère de la santé, l'identification et la prise en charge de 177 personnes qui auraient pu être en contact avec le chien enragé (Cracotte) ou avec deux autres chiens suspectés d'être également porteur du virus de la rage(Youpi et Gamin).

Toutefois, selon le Ministère de la santé, il reste à identifier les personnes qui ont voyagé en train sur le trajet Paris ' Lisieux le 15 décembre dernier et sur le trajet Lisieux - Paris le 17 décembre.

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Les voyageurs qui ont donc emprunté un train sur ce trajet, à ces dates et qui ont eu des contacts avec un chien correspondant à la description de Toupi doivent « se faire connaître rapidement » en appelant le numéro vert 0800 13 00 00 précise le ministère de la santé dans un communiqué.

Au total, 152 personnes ont été déjà été vaccinées contre la rage, dont les propriétaires des 3 chiens, leurs familles et leurs amis, la totalité des enfants de l'école primaire de Grandpuits et les vétérinaires qui ont soigné les chiens.

Le Ministère de la Santé a recu 953 appels sur son numéro Vert Info' Rage, ce qui a notamment permis d'informer les gens sur les symptômes et les modes de contamination du virus de la rage.

Malgré les résultats jugés « plutôt favorables » par le ministère au niveau des analyses réalisées sur des animaux qui ont été ou ont pu être en contact avec l'un des trois chiens porteur du virus de la rage, les autorités sanitaires et vétérinaires maintiennent leur vigilance et leur mobilisation. Les investigations sanitaires « se poursuivent pour s'assurer qu'aucune autre personne et qu'aucun autre animal n'aient pu être en contact avec ces 3 chiens. »

De plus, l'enquête vétérinaire a nécessité la mise sous surveillance de 13 chiens. Toutes les analyses sont favorables et le virus de la rage n'a pas été retrouvé dans les prélèvements effectués, rassure le ministère de la santé.