L'origine des « infections respiratoires » responsables du décès de deux résidants de l'établissement public médico-social (EPMS) « Le Littoral », de Saint-Brevin-les-Pins, dans la Loire-Atlantique, a été découverte, il s'agit en fait d'une «bactérie de type pneumocoque » qui a été identifiée chez l'un des deux patients décédés.

Les analyses de la Ddass, effectuées par le laboratoire du centre hospitalier de Saint-Nazaire ont levés le voile sur le mystère de l'infection de quatre patients en Loire-Atlantique. Il ne s'agit pas d'un virus mais bien d'une bactérie qui serait à l'origine des récents décès survenus dans cet établissements de soins, qui peut provoquer des méningites ou d'autres infections.

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Une bactérie de type pneumocoque est donc à l'origine des mystérieux décès survenus au sein de l'établissement de soin pour personnes handicapées mentales « Le Littoral » à Saint-Brévin-les-Pins dans la Loire-Atlantique.

Alors qu'il existe plus de 90 types de bactéries pneumocoques, la plupart des maladies graves n'étant dues qu'à un petit nombre de celles-ci, la préfecture de la Loire-Atlantique a annoncé qu'une bactérie pneumocoque était à l'origine de l'un des deux décès enregistrés il y a quelques jours, des décès dont l'origine était jugée mystérieuse jusqu'alors.

La bactérie de type pneumocoque « fréquemment responsable d'infections respiratoires chez l'adulte », « peut provoquer des infections sévères chez des personnes fragiles en particulier dans les collectivités et en période hivernale », précise la préfecture. Elle est donc responsable d'une infection respiratoire qui a touché quatre handicapés mentaux dont deux sont décédés, un est hospitalisé au centre hospitalier de Saint-Nazaire, et le dernier qui a regagné le centre de Saint-Brevin-les-Pins.

Les mesures de confinement et d'hygiène mises en place depuis dimanche pour 30 patients du pavillon de cet établissement où les infections sont apparues seront levées dans quelques jours.