L'agressivité chez certains adolescents pourrait être liée à une amygdale ou complexe amygdalien excessivement grand dans leur cerveau, d'après une étude menée par des scientifiques en Australie et aux Etats-Unis. Il s'agit d'un groupe de neurones du cerveau en forme d'amande. 

Dans un article publié dans Proceedings of the National Academy of Science, ces chercheurs ont déclaré que ces jeunes garçons pourraient être incapables de contrôler leurs émotions parce que certaines parties de leur cerveau qui permettent de contrôler habituellement les émotions fortes ne parviennent pas à maturité avant leur 20 ans.

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« Il est important pour les parents d'avoir à l'esprit qu'alors que leur adolescent ressemble physiquement à un adulte et fait des choses très compliquées à l'école, certaines parties de son cerveau sont toujours en développement et ne sont totalement développées qu'à partir de leur 20 ans » a déclaré Nicholas Allen du département de psychologie de l'Université de Melbourne.

« Certaines parties du cerveau aident l'adolescent à contrôler ses propres émotions et son comportement' Il est important de réaliser que ces parties du cerveau sont toujours en développement pour ces jeunes adolescents ».

Dans le cadre de l'étude, 137 jeunes garçons de 12 ans et leurs parents ont dû discuter de questions sensibles, telles que le travail à la maison, le temps de sommeil et le temps passé sur Internet.

« Les garçons qui avaient un grand complexe amygdalien ont eu pendant plus longtemps un comportement agressif » a indiqué Nicholas Allen, en faisant référence à une partie du cerveau localisée profondément dans les lobes temporaux médiaux qui a sans doute un lien avec les réponses émotionnelles, dont la peur et l'excitation.

Ces garçons semblent avoir des petits cortex préfrontaux, une région du cerveau qui est en relation avec la régulation des émotions.

« Quand ces parties du cerveau sont moins développées chez les garçons, il semble qu'elles sont associées à ce genre de comportements plus agressifs ou aux émotions plus négatives quand ils interagissent avec leurs parents ».