Un rapport remis au ministère de la santé note une baisse des infarctus de 15% depuis l'interdiction du tabac dans les lieux publics. Cette étude montre que l'interdiction de fumer dans tous les lieux publics a eu des effets immédiats sur la santé, avec une baisse notable des infarctus du myocarde, une baisse de l'ordre de 15%. La raison : la diminution de l'exposition au tabagisme passif.

Une étude remise au ministère de la Santé montre une chute « de l'ordre de 15%, du taux d'infarctus et d'accidents vasculaires cérébraux en moins de deux mois », après l'entrée en vigueur de l'interdiction de fumer dans les lieux dits « de convivialité ». Cette baisse serait en relation avec la baisse de l'exposition au tabagisme passif des clients et personnels qui fréquentent ou travaillent dans ces établissements.

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La lutte contre le tabagisme est une priorité de santé publique pour le ministère de la santé car un fumeur régulier sur deux meurt du tabac et 5 000 personnes sont victimes du tabagisme passif chaque année en France. « Les effets respiratoires et sur les cancers s'échelonneront dans le temps » indique également cette étude.

Afin de protéger les fumeurs comme les non fumeurs, le renforcement de l'interdiction de fumer dans les lieux à usage collectif a été initié par le décret du 15 novembre 2006, lequel prévoit sa mise en 'uvre en deux temps. Depuis le 1er février 2007, la mesure s'applique dans les entreprises, les administrations, les établissements scolaires, les établissements de santé. A partir du 1er janvier 2008, elle s'applique aux lieux dits « de convivialité » (cafés, hôtels, restaurants, discothèques, casinos). Depuis le 01 janvier 2008, dans l'ensemble de lieux publics, le tabac est interdit.

L'infarctus du myocarde est la mort de cellules d'une partie du muscle cardiaque. En langage courant, on l'appelle souvent crise cardiaque.