Dormir régulièrement moins de cinq heures par nuit ne semble pas avoir une influence considérable sur le poids ou le tour de taille dans le temps, d'après les découvertes d'une étude menée sur le long terme sur des employés britanniques.

Alors que certaines recherches précédentes avaient identifié une relation entre l'obésité et le manque de sommeil, cette recherche n'a pas pu identifier ce qui venait en premier : le manque de sommeil ou les problèmes de poids.

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Pour clarifier si le manque de sommeil dans le temps pouvait être relié à l'obésité, Francesco P. Cappucio et ses collègues ont analysé les informations provenant de plus de 10000 fonctionnaires britanniques, qui ont participé à une étude sur le long terme baptisée Whitehall II study.

Les hommes et les femmes étudiés ont subi un premier bilan de santé entre 1985 et 1988 quand ils avaient entre 35 et 55 ans. Ils ont ensuite été contrôlés tous les deux ans.

Francesco P. Cappucio, de l'Université de Warmick Medical School, à Coventry en Angleterre, et ses collègues ont analysé le temps de sommeil et les indicateurs d'obésité chez près de 5021 des participants à l'étude, au cours des bilans de 1997 à 1999.

Dans ces bilans de santé, les chercheurs ont identifié une augmentation de 65% du risque d'obésité chez les individus qui dorment moins de 5 heures par nuit comparés à ceux qui dorment 7 heures par nuit.

Mais quand ils ont étudié les mesures de poids et de tour de taille pris entre 2003 et 2004 chez les 3786 de ces hommes et femmes qui n'étaient pas obèses lors de leur dernier bilan de santé, ils n'ont découvert aucune association significative entre le temps de sommeil et les changements futurs du poids ou du tour de taille des individus.

Dans l'ensemble, ces découvertes suggèrent qu'un temps court de sommeil peut représenter un facteur de risque, et non un facteur de causalité de l'obésité, d'après les conclusions des chercheurs dans la dernière publication du American Journal of Epidemiology.