Nicolas Sarkozy a dévoilé son plan 2008-2012 contre la maladie d'Alzheimer la semaine passée. L'Association France Alzheimer qui attendait « avec beaucoup d'impatience et d'intérêt la mise en place du troisième Plan Alzheimer » en France s'est dite satisfaite, notant des « avancées significatives » mais elle s'est aussi dite rester prudente et vigilante.

Après la remise à Nicolas Zarkozy, le jeudi 8 novembre 2007, du rapport rédigé par le Professeur Joël Ménard sur la lutte contre la maladie d'Alzheimer et sur l'amélioration de sa prise en charge, une nouvelle étape du Plan Alzheimer a été franchie vendredi dernier avec l'annonce de 10 mesures concrètes visant à aider les malades et à soutenir la recherche, sur fonds de financement provenant des franchises médicales.

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Le président Nicolas Sarkozy a présenté vendredi 01 février 2008 à Sophia Antipolis, près de Nice, les dix « mesures phare » du plan Alzheimer 2008-2012, avec notamment l'engagement de 1,6 milliard d'euros sur cinq ans pour accélérer la recherche et améliorer la prise en charge des malades.

L'Association France Alzheimer s'était réjouit de la rédaction du rapport sur la lutte contre la maladie d'Alzheimer et sur l'amélioration de sa prise en charge et notamment de sa volonté « ' d'être au service de la personne malade et de sa famille, aujourd'hui et pas demain' ». France Alzheimer notait alors « la richesse des propositions énoncées qui introduit une réelle dimension humaine. »

A l'annonce des dix mesures phare du plan Alzheimer 2008-2012 par Nicolas Sarkosy, la présidente de France Alzheimer, Arlette Meyrieux, a déclaré que globalement « ce plan a des avancées significatives », rappelant que toutefois l'association resterait vigilante car « il y a déjà eu des plans précédents. »

De son côté, le parti socialiste a noté « un plan de bonne volonté mais non financé ». Selon le PS, « Nicolas Sarkozy persiste et signe en voulant financer une partie de cette lutte par les franchises médicales. Pourtant chacun sait que celles-ci sont à la fois insuffisantes, en termes budgétaires, et profondément perverses en termes de santé. » « Les personnes âgées étant les principales consommatrices de soins, ce sont elles qui seront essentiellement mises à contribution, à travers les franchises médicales, pour financer le plan de lutte contre la maladie d'Alzheimer » a ajouté le parti socialiste.

Aujourd'hui, près d'un million de personnes malades d'Alzheimer et deux à trois millions d'aidants familiaux sont confrontés jour après jour, année après année, aux difficultés de la maladie et à ses terribles ravages. Comme l'avait indiqué Arlette Meyrieux, Présidente de l'Association, lorsqu'elle avait accueilli le Chef de l'Etat à son colloque organisé pour la Journée mondiale Alzheimer, « l'impatience est grande, l'espoir est immense. La déception serait rude pour les malades et les familles de ne pas trouver dans le nouveau plan les réponses à leurs attentes. »