La pollution de l'air pourrait avoir un côté positif dans certaines régions des Etats-Unis : elle permettrait de réduire les précipitations pendant les week-ends d'été, d'après les résultats d'une nouvelle étude.

Les scientifiques se sont longtemps demandés si la pollution de l'air, c'est-à-dire les particules fines provenant des véhicules et des usines, qui est plus importante pendant les semaines de travail, pouvait changer les modèles météorologiques.

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L'étude, publiée jeudi dans le Journal of Geophysical Research, a montré que les matières particules provenant de la pollution de l'air des semaines de travail pouvaient « planter » des nuages d'été dans le sud-est des Etats-Unis, où l'air chaud et humide tend à engendrer plus de pluie.

« Il y a une sorte d'effet de retour » car la pollution provoque des tempêtes de pluie plus importantes pendant la semaine, ces dernières permettant d'évacuer la fumée de l'atmosphère et permettant d'avoir un temps plus clair et moins pluvieux pendant les week-ends d'été, a déclaré Thomas Bell, un scientifique atmosphérique du Centre Goddard de la NASA. C'est le principal auteur de l'étude.

« La pollution de l'air est moins importante pendant les week-ends, c'est pourquoi on observe moins de tempêtes de pluie importantes et un air beaucoup plus clair et agréable » a-t-il indiqué.

En moyenne, il pleut davantage dans le sud-est des Etats-Unis du mardi au jeudi par rapport à la période de la semaine allant du samedi au lundi, d'après l'étude financée par la NASA.

Les données satellites de l'Agence Spatiale Américaine ont montré qu'il pleuvait le plus les mardis après-midi, avec 1,8 fois plus de pluie ces jours-là que le samedi, qui est le jour où il pleut le moins de manière générale.