Prendre la pilule permettrait de réduire de façon très importante le risque pour une femme de développer un cancer des ovaires. D'après une récente étude scientifique, prendre la pilule contraceptive assureraient une protection contre le cancer des ovaires pendant trente années et plus après son arrêt. La prise la pilule contraceptive aurait permis d'éviter jusqu'à 100.000 décès liés un cancer des ovaires dans le monde !

Souvent décriée pour son impact sur la santé, la pilule contraceptive pourraient protéger les femmes contre le cancer des ovaires au moins trente ans après son arrêt, ce qui auraient sauvé 100.000 vie par rapport à un cancer des ovaires dans le monde, d'après les déclarations jeudi dernier de scientifiques britanniques.

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Selon eux, plus une femme prendra la pilule, et plus les risques pour elle de développer un cancer des ovaires sera faible, une maladie fréquente après 50 ans, une publication de chercheurs dans le journal Lancet. Or, avec plus de 3 500 victimes chaque année, le cancer de l'ovaire est la première cause de décès par cancer gynécologique après le cancer du sein.

Selon ces chercheurs, les femmes qui auront pris la pilule pendant quinze ans divisent ainsi le risque de développer un cancer des ovaires par deux. Ainsi, à l'échelle mondiale, la pilule aurait déjà permis d'éviter 2.000 cancer des ovaires et 100.000 décès liés à cette maladie, selon Valérie Beral de l'Université d'Oxford.

Pour Valérie Beral, « nos recherches montrent que les bénéfices de la pilule en ce qui concerne la prévention du cancer des ovaires, que la protection contre cette maladie dure bien plus longtemps que l'on ne pensait auparavant. »

« Lorsque l'on soixante ans, le facteur « pilule » a de l'importance même lorsqu'elle n'a été prise que sur une période de cinq à dix ans ». Ainsi, plus longtemps une femme prendra la pilule et plus elle augmentera ses chances d'éviter un cancer des ovaires.

Alors que l'on estime que 300 millions de femmes ont pris une pilule contraceptive depuis les années 1960, des centaines d'études ont soit montré la sécurité de la pilule pour la santé, alors que d'autres pointent une augmentation du risque de cancer du sein ou de celui du col utérin.

Valérie Beral affirme que ces récentes recherches, basées sur une analyse de 45 études sur les cancers des ovaires réalisées dans 21 pays, montre que les bénéfices de la pilule dépassent largement les risques liés à sa prise. Le risque de développer par exemple un cancer du sein est bien plus faible que celui de développer un cancer des ovaires, et ce risque n'est présent que pendant la période de prise de la pilule, précise Valérie Beral, alors que la protection contre cancer des ovaires persistera pendant plusieurs années.