Grippe aviaire, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu'une pandémie mondiale de grippe aviaire était peu probable après avoir levé les doutes qui pesaient sur 5 Indonésiens soupçonnés d'avoir été infectés par le virus H5N1 via une contamination inter-humaine. Ces 5 indonésiens ne souffraient en fait pas du virus de la grippe aviaire, mais d'une autre maladie.

Alors que l'Indonésie reste, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le pays le plus touché par la grippe aviaire, et que le virus hautement pathogène H5N1 s'est propagé à la grande majorité des provinces de l'archipel, l'OMS estime que le risque d'une pandémie mondiale est peu probable, et que si elle survenait, les stocks de vaccins pourrait permettre de l'endiguer.

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Par ailleurs, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que des propagations du virus entre humains, de façon très limitées, ont pu se produire au Pakistan. Mais l'organisation onusienne affirme que la menace d'une propagation de cette maladie dans ce pays semble n'est plus d'actualité car aucune nouvelles infections n'ont été signalées au cours des deux semaines.

Selon le Docteur Heymann de l'OMS, nous n'avons pas encore toutes les preuves, mais « nous estimons que les infections humaines par le virus de la grippe aviaire au Pakistan pourraient avoir pour origine des contacts étroits entre hommes dans une zone très circonscrite, comme cela est déjà arrivé en Indonésie et en Thaïlande. »

Neuf personnes, dont cinq frères, ont été infectées par le virus H5N1 de la grippe aviaire dans une petite ville au nord d'Islamabad. L'un était un vétérinaire impliqué dans l'abattage de volailles malades. Deux de ses frères sont tombés malades et sont morts. Le vétérinaire et ses deux autres frères ont pu être soignés.

L'Organisation mondiale de la santé rapporte au moins 209 décès liés au virus dans le monde, la plupart en Indonésie. Les scientifiques craignent toujours que le virus H5N1 de la grippe aviaire puisse muter en une forme qui pourrait permettre à la maladie de se propager facilement chez l'homme.

Le Docteur Heymann a dit que les pays étaient prêts à prendre les mesures nécessaires si jamais une pandémie venait à se déclarer. Il également dit que l'Organisation mondiale de la santé disposait aussi d'un stock de vaccins contre le H5N1, ce qui pourrait permettre de stopper sa propagation.