Grippe aviaire en France, les ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie ont décidé du retour au niveau de risque faible, mais pas pour toutes les communes de l'hexagone.

Le niveau de risque faible de grippe aviaire a été pris par ces deux ministères, sur décision de François Fillon, pour toute la France métropolitaine, à l'exception des communes des cinq zones humides à risque prioritaire de Lorraine, qui resteront au niveau « modéré » de grippe aviaire jusqu'au 15 novembre prochain.

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Compte tenu de l'évolution favorable de la situation épidémiologique de la grippe aviaire au virus H5N1 hautement pathogène sur les oiseaux sauvages, d'après un avis de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) du 10 octobre 2007, François Fillon, sur proposition de Jean-Louis Borloo et de Michel Barnier, ont décidé d'abaisser le niveau de risque grippe aviaire en France de « modéré » au niveau de risque «faible» pour l'ensemble de la France.

Cependant les communes des cinq zones humides à risque prioritaire de Lorraine (mentionnées dans l'arrêté du 13 octobre 2007) conserveront jusqu'au 15 novembre 2007 leur régime antérieur : interdiction des rassemblements, confinement obligatoire des volailles, interdiction d'utilisation et de transports des appelants pour la chasse au gibier d'eau. En effet, la dernière découverte du virus H5N1 sur des oiseaux sauvages en France remonte à fin juillet dernier en Moselle.

La présence du virus H5N1 de la grippe aviaire avaient été mise en évidence sur deux cygnes en Moselle, et les mesures de surveillance maintenues. Le laboratoire national de référence de l'AFSSA de PLOUFRAGAN avait alors confirmé la présence du virus H5N1 hautement pathogène sur deux cygnes trouvés morts le 29 juillet 2007 sur l'étang de la Grande Creusière à Diane Capelle en Moselle (Lorraine).

Les ministères ajoutent toutefois que dans la mesure où la situation épidémiologique favorable se maintiendra, ces communes rejoindront le 16 novembre le régime de l'ensemble de la France par rapport au risque de grippe aviaire.

Le retour au niveau de risque « faible » de grippe aviaire permet donc les assouplissements suivants : rassemblements d'oiseaux (foires, marchés, concours, expositions) sont de nouveau autorisés dans toutes les communes y compris les zones humides à risque particulier prioritaires ; confinement des oiseaux ou leur mise sous filets n'est plus obligatoire y compris dans les communes des zones humides à risque particulier prioritaires ; transport et utilisation des appelants sont à nouveau autorisés sur l'ensemble du territoire national à l'exception des cinq zones humides à risque prioritaire de  Lorraine.

Rappelons que de très nombreuses espèces d'oiseaux domestiques, sauvages (essentiellement aquatiques) et d'ornement peuvent être atteintes par le virus de la grippe aviaire. Parfois des mammifères aquatiques (phoque, baleine) et terrestres (porc, cheval, vison, chat') peuvent être infectées. L'existence d'une infection simultanée, chez un porc ou chez un être humain, par un virus de la grippe humaine pourrait favoriser l'émergence d'un nouveau virus très contagieux pour l'homme par recombinaison.