Des chercheurs de l'hôpital universitaire de Gand en Belgique ont effectué des essais de vaccin contre le virus de la grippe aviaire qui s'avèrent concluants sur l'homme. Ils ont testé un nouveau vaccin développé par la société Glaxo-Smith Kline, qui arrive à « s'adapter » aux mutations du virus H5N1, responsable de la grippe aviaire.

Pour améliorer la faible efficacité du prototype du vaccin contre le H5N1, ces chercheurs belges ont ajouté des adjuvants, et les résultas semblent prometteurs s'il fallait demain vacciné la planète entière pour prévenir des risques d'une pandémie virale.

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Le vaccin contre la grippe aviaire testé à l'hôpital universitaire de Gand en Belgique, auquel les chercheurs ont ajouté des adjuvants, permet en effet d'imaginer la possibilité d'un vaccin mondial, c'est-à-dire efficace contre d'éventuelles mutations du virus H5N1 et qui plus est pourrait être produit à grande échelle, d'où des économies substantielles.

Grâce à un adjuvant, un principe actif, ces chercheurs de l'université de Gand sont parvenus à augmenter l'efficacité du vaccin, stimulant les défenses immunitaires de l'homme, même à très faibles doses, ce qui pourrait permettre de prévenir une éventuelle pandémie de grippe aviaire dans le monde.

Rappelons que le virus de la grippe aviaire s'est transmis dans certaines conditions, notamment de proximité avec des volailles infectées, de l'animal à l'homme. Pour le moment, aucun cas de transmission du virus H5N1 de la grippe aviaire d'homme à homme n'a été identifié, même si plusieurs épisodes en Indonésie l'année passée avait soulevé de nombreuses interrogations de la par de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour que le virus de la grippe aviaire puisse se transmettre d'homme à homme, ce qui créerait les conditions d'une pandémie, il faudrait qu'il puisse subir une mutation, ce qui n'est encore heureusement pas le cas.

Cette étude a été publiée dans la revue britannique « The Lancet », article dans lequel le virus H5N1 de la grippe aviaire est présenté comme « largement considéré comme la cause probable de la prochaine pandémie de grippe du monde. » « La stratégie à adopter augmenter la production mondiale d'un vaccin contre le H5N1 de la grippe aviaire pourrait correspondre à ce que beaucoup plus de personnes reçoivent le vaccin, ce qui amplifierait le succès d'arriver à contenir une future pandémie » ajoutent les chercheurs.

Par ailleurs, le Département américain de la santé a accepté un contrat de 162 millions de dollars envers l'entreprise GlaxoSmithKline de Sainte-Foy au Canada. Le gouvernement des Etats-Unis souhaite disposer, pour 2008, de 22 millions de doses de vaccin en vue de  vacciner le personnel jugé comme étant en première ligne aux États-Unis en cas pandémie de grippe aviaire.