Le violent séisme qui a touché le nord ouest du Japon, le 15 juillet, et qui a tué au moins neuf personnes, faisant plus de 1000 blessés, est responsable de l'effondrement de nombreux bâtiments, mais aussi de fuites de gaz et, plus grave, d'une fuite radioactive sur la centrale nucléaire Kashiwazaki-Kariwa.

Les réacteurs de cette centrale nucléaire, située dans la préfecture de Niigata ont été fermés afin de vérifier une fuite éventuelle. La Centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa se situe près de la ville de Kashiwazaki, à 250 km au nord de Tokyo. Cette centrale nucléaire dispose de sept réacteurs nucléaires. Elle est considérée comme la plus puissante au monde avec une capacité totale de 8 212 mégawatts. Un tremblement de terre en 2007 avait provoqué une légère fuite d'eau contenant des éléments radioactifs.

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La centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa qui est considérée, en termes de capacité de production, comme la plus grande au monde, a mal résistée au séisme qui a secoué une partie du Japon et les autorités s'inquiètent d'une nouvelle fuite radioactive. Ce n'est pas la centrale en elle même qui est concernée, mais les zones de stockage de déchets radioactifs.

En effet plus d'une centaine de fûts d'acier hermétiques qui contenaient des vêtements et des gants contaminés faiblement radioactifs se sont renversés lors du séisme. Les autorités analysent le degré de dangerosité de cette fuite radioactive pour le personnel de la centrale nucléaire comme pour l'environnement.

Rappelons que deux femmes octogénaires sont décédées dans l'effondrement de leur maison suite au tremblement de terre de magnitude de 6.8 sur l'échelle de Richter qui a secoué le centre du Japon. L'épicentre du tremblement de terre était à 250 kilomètres au nord ouest de Tokyo, la capitale japonaise.

De nombreux bâtiments du Japon ont bougés, loin autour de l'épicentre, jusqu'à Tokyo. Un second violent séisme, de magnitude 6,6 sur l'échelle de Richter, est survenu le lundi 16 juillet, en mer du Japon au large de la région de Fukui.

L'agence météorologique du Japon a également averti les autorités et la population que de nouvelles secousses sismiques, des « répliques » pourraient continuer à toucher certaines zones géographiques, où des centres d'évacuation ont été mis en place.

Niigata avait déjà été touchée par un séisme très violent, qui est survenu en octobre 2004, d'une magnitude de 6.8 sur l'échelle de Richter. Ce précédent séisme avait tué 65 personnes et fait plus de 3000 blessés. Ce fût le tremblement de terre le plus mortel survenu au Japon depuis celui qui avait touché la ville de Kobe en 1995, d'une magnitude de 7.3 et qui avait tué quelque 6400 personnes.